Marcelle HOUDART

Suite du texte :
Tu es restée digne jusqu'au bout.
Aujourd'hui conformément à ton souhait, tu as retrouvé ton fief, ta Ville, ta maison, ton mari et ton fils.
On n'entendra plus ton rire sonore, tes blagues, tes histoires, tes expressions singulières qu'on ne comprenait pas toujours, du style "t'es sais tiot trop bon ché trop con et con n'a qu'un oeil". Ou "chti là ché un tien". On ne recevra plus tes baisers "qui claquent", on ne te verra plus marcher "en courant".
Mais tu resteras pour nous un exemple de joie de vivre, de générosité, de courage et de force et tu continueras à vivre à jamais dans nos cœurs.
Tu as bien mérité de te reposer et de rejoindre ceux que tu as tant aimés, mais malgré ton caractère bien trempé, tu vas nous manquer. On t'aime MAMAN.

Tu étais une femme forte car tu n'as pas eu une vie facile. Une enfance pendant la guerre, puis ton métier de trieuse à la mine et ensuite un mari mineur, avec la peur au ventre de ne pas le voir rentrer, surtout après la catastrophe de Liévin. Les grèves avec des fins de mois difficiles. Tu tricotais la nuit pour les autres, histoire de gagner quelques sous.
La perte de ton mari, puis celle de ton fils, l'absence de ta fille aînée. M. Un premier cancerais tu es toujours restée droite et courageuse.
Dynamique aussi, tu organisais des voyages avec M. Demol, et les banquets du 1er Mai, que tu n'aurais râtés pour rien au monde. Et il y avait "tes" cluubs (comme tu disais et comme disait Papa), les concours de Belote où tu pestais contre le 1er quand tu finissais 2ème, sans oublier les lotos que tu adorais.
Puis est arrivé le COVID qui t'a privée de toutes tes activités.
Un premier cancer que tu as vaincu mais qui t'a affaiblire. Ton médecin des Mines, "le fameux" qui se contentait de renouveler tes ordonnances, sans examen médical, alors que son traitement n'était plus valable depuis des années. Et à partir de là tu as commencé à avoir des troubles du comportement et il a fallu te faire quitter Grenay. Ta VILLE. Celle pour laquelle tu t'étais engagée pendant plusieurs années en tant que conseillère municipale, celle qui t'avait nommée "Citoyenne d'Honneur" à la suite de ton mari. Celle qui a baptisé une promenade à vos deux noms (quelle fierté). Et ce fut un crève-cœur pour toi de la quitter.
Au début tu pensais venir à la maison pour quelques jours, comme tu l'avais si souvent fait, et ensuite il y a eu l'annonce d'un deuxième cancer, plus invasif, incurable même, et pas de traitement envisageable pour une personne de ton âge. Mais tu ne te plaignais toujours pas, tu étais un roc, une force de la nature. Tu as même réussi à déjouer les pronostics médicaux sur ta durée de vie.
Tu continuais même à blaguer en caressant les fesses de ton aide-soignant, en lui faisant un sourire et un petit clin d'œil, et en l'appelant "Tiot'" où "ma loute". Votre mère est très tactile me disait-il.

Toutes mes condoléances à toute la famille, que de bons souvenirs avec Marcelle qui va énormément nous manquer... Bon courage à toutes et tous.

Mémé,

A notre première rencontre, je t'ai appelé Madame, tu as rigolé complice avec ta petite-fille Amandine, en lui indiquant "il m'a appelé Madame" et en enchaînant vers moi "moi c'est Mémé min tchiot!"
Et pourtant, c'était le jour du décès de ton mari, Roger. On était chez toi, avec ta famille, et tu servais l'apéro à tout le monde.
Ce soir la, on dormira chez Roger (ton fils) et Brigitte, une soirée bien longue et pleine de souvenirs partagés.
L'accueil était chaleureux même dans cette épreuve douloureuse.

Ensuite, il y aura les vacances, les noëls, chez Brigitte (ta fille) et Guy. Les anecdotes, les souvenirs, souvent les Baléares, l'amour fort avec "Pépé" que tu racontes. Et les blagues, avec ce clin d'oeil entremêlé de ce sourire en coin de bouche! Sans oublier les parties de Belote, de Rami et bien d'autres jeux dont tu étais friande accompagné du petit Porto !
Tu me parleras en chti :
Parle a min cul, m’tiete al’est malate, et un petit tour de passe/passe, je mélange les cartes ni vu ni connu quand la donne n'est pas en ta faveur !
Les moments partagés avec nos filles, Taïs et Khan-Lee, toujours un mot gentil, une affection, une caresse franche, elles se rappelleront du bisous, fallait que ça claque ! Et de biens d'autres choses...

Force de character, une santé à surmonter des épreuves sans te plaindre de rien, ni de ton passé, les mines, ton enfance, tu raconte mais ne t'en plaind pas.
L'hommage à la mairie rend la mesure de ce que tu as fait pour ta ville, et pour les gens tout au long de ta vie. Bravo pour avoir écrit l'histoire, un passage porte ton nom, comme des grands philosophes, écrivains ou autres personnalités de tous les temps.

Je te dis merci, tu restes dans les mémoires, grosse baisse.

Chère mémé Marcelle ,

À 96 ans, tu as rejoint le ciel après une longue et belle vie remplie d’amour et de tendresse.
Aujourd’hui, tu retrouves enfin ceux que tu as tant aimés : ton fils Roger et ton époux Roger
Nous t’imaginons à leurs côtés et je cet qu’il prendront soins de toi comme il on toujours pris soin de nous de là haut fait leur un gros bisou et surtout dis leurs que je les aime et qu’il nous manque à tous.

Ton sourire, ta sagesse et ta sincérité resteront à jamais gravés dans nos mémoires.
Merci pour tout ce que tu nous as transmis, pour l’amour immense que tu as semé autour de toi.

Repose en paix, mémé Marcelle nous t’aimons tellement tu va nous manquer et jamais je dis bien jamais nous t’oublierons je t’aime ❤️❤️

Petit message pour notre arrière-grand-mère Mémé Houdart je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité de partager beaucoup de moments avec toi mais j’ai beaucoup entendu parler de toi comme une personne forte de La famille Houdart, un exemple, tu as fait de très beaux enfants, qui ont eu des enfants à leur tour, et qui nous ont appris les vraies valeurs de la vie et surtout à nous montrer ce que signifie le nom Houdard. C’est pour cela que nous avons choisi de porter à nouveau le nom Houdart, comme une fierté et je me battrai toujours pour honorer ce nom.
Quand pépé Roger nous a quitté en 2012 je me suis toujours promis d’être là à tes côtés, car pépé nous a quitté beaucoup trop tôt et il était fier de t’avoir comme maman, tu étais source de force et d’inspirations pour lui et il nous a transmis ton héritage à nous tous, ta descendance.
Tu nous manqueras énormément mais sera toujours présente dans nos têtes et dans nos cœurs bisous volant à vous trois.

Repose en paix

Suite du texte de ta petite fille
- Merci d'avoir lu à mon mariage un texte à l'église, un acte qui, je le sais, ne correspondait pas tout à fait à tes convictions, mais que tu as accompli avec brio par amour pour moi.
- Merci de m'avoir conté les souvenirs de ta jeunesse et de m'avoir montré que l'amour d'un mari est une richesse inestimable. Je n'oublierai jamais l'éclat de tes yeux lorsque tu me parlais de tes vacances aux Baléares avec Pépé ou des dimanches où vous tentiez tous les deux votre chance à des jeux de grattage pour gagner des petits voire des gros gains car tu étais très chanceuse.
- Merci d'avoir partagé ces moments de complicité avec mon mari et mes filles qui te chérissent tant. Ils ont ainsi pu connaître la belle personne que tu étais. Ils garderont à l'esprit ta tendresse et ta joie de vivre.
- Merci pour ces nombreux moments partagés en famille.
Ta vie s'est achevée au terme d'un long combat, marqué par des souffrances tant psychologiques que physiques. Je me satisfais dans l'idée que tes peines sont désormais apaisées et que tu retrouves enfin Pépé que tu chéris tant.
Tu laisseras derrière toi non pas un vide, mais une empreinte indélébile de bienveillance et d'amour qui continuera d'illuminer ma vie. Je te promets de perpétuer ton souvenir, de transmettre ton amour, ta générosité et ta bienveillance à mes filles et à tous ceux qui m'entourent.
Au revoir Mémé, repose en paix. Je t'aime très fort et je ne t'oublierai jamais.

Texte lu par ta petite fille au crématorium : " Tout d'abord, je tiens à vous exprimer ma plus profonde gratitude pour votre présence aujourd'hui. Votre venue est un témoignage d'affection qui aurait sans aucun doute touché ma grand-mère. Un merci tout particulier à toutes les personnes qui l'ont accompagnée de près ou de loin jusqu'à son dernier souffle.
Si je prends la parole aujourd'hui, c'est pour rendre hommage à la personne extraordinaire qu'elle était et pour la remercier de l'héritage qu'elle m'a laissé. Elle était d'une générosité infinie, ne comptant ni son temps ni son énergie pour ceux qu'elle chérissait. Je me remémore avec tendresse la saveur de ses plats, son inépuisable énergie et sa joie de vivre. Elle nous a enseigné que l'amour véritable ne réside pas dans la grandeur des gestes, mais dans la constance de la tendresse et la sincérité des intentions. Elle possédait cette faculté unique de réconforter d'un simple regard ou d'un simple geste.
Je me souviens avec une grande affection de nos escapades au marché, où nous mangions des nems avec maman avant le déjeuner, de ces pastilles à la menthe qu'elle gardait toujours dans son sac pour maintenir une haleine fraîche, de ces tartines au Nutella qu'elle nous préparait à mon frère et moi après l'école ou de cette soupe au lard qu'elle aimait tant nous préparer.
Mémé je tiens à te remercier pour ces instants de complicité qui m'ont tant marquée :
- Merci d'avoir supporté mes spectacles de danse à chaque Noël et même un soir de Nouvel An.
- Merci d'avoir joué les mannequins pour que je puisse m'exercer au maquillage et à la pose de vernis.
- Merci pour ton sens de l'humour et tes pitreries qui rendaient les réunions de famille bien plus animées.
- Merci d'avoir endossé le costume de la Mère Noël pour tes petits-enfants, malgré une performance qui n'était pas des plus crédibles.
- Merci d'avoir réagi à nos signaux à travers le mur avec Pépé, en nous faisant croire, à Romain et à moi, que le Père Noël s'adressait à nous.
- Merci de m'avoir fait découvrir la joie des parties de Loto, rythmées par les rires et la convivialité.

Superbe hommage que la ville de Grenay, ta ville, t'a rendu par l'intermédiaire de Christelle Madame le Maire que nous remercions infiniment.